Comme mon collègue, je défendrai en même temps les trois amendements, qui ont la même substance. Monsieur le ministre, nous avons certes eu ce débat en commission, mais je crois intéressant que nous l'ayons également en séance. En effet, il s'agit de résoudre la question suivante : pourquoi a-t-on jugé nécessaire d'ajouter dans la RNS un « s » à l'expression relativement banale de « puissance d'équilibre » ? Si vous êtes capable de m'expliquer la portée novatrice, l'apport conceptuel du pluriel, nous accepterons sans doute de retirer nos amendements. Quelle était la nécessité du pluriel ? Quel message supplémentaire vous permet-il de faire passer ?
Les observateurs l'ont souligné : il s'agissait d'une des rares nouveautés de la récente revue nationale stratégique. Nous n'en serions pas réduits à commenter ce petit « s » si la RNS avait eu davantage de souffle et d'ampleur. Si nous commentons le pluriel et nous interrogeons sur la nature des équilibres dont la France pourrait être garante, c'est parce que vous avez décidé de donner une place centrale à cette expression difficilement compréhensible, qui appelle des explications de votre part.
Comme l'a dit notre collègue, nous préférons pour notre part la franchise et la clarté…