Ces amendements reprennent une discussion que nous avons eue en commission : les tensions dans le domaine monétaire pourraient-elles déstabiliser notre pays ? Après avoir approuvé notre reformulation, vous êtes revenu vers la rédaction initiale. Pour notre part, nous maintenons notre proposition. Notez que nous défendons ici des amendements de repli par rapport à l'amendement précédent, qui était doctrinal et nettement plus long. Et même si M. Kervran – dont personne ne doutait qu'il était spirituel – nous a gratifiés d'une belle antimétabole, il n'a versé aucun argument au débat : parler d'économie de guerre ou de guerre à l'économie, c'est passer à côté du fond.
Nous regrettons que les Gafam et les BATX, leurs équivalents chinois, ne soient pas cités dans le rapport annexé, alors qu'ils représentent des menaces pour la souveraineté de notre pays. Quelle réponse pouvons-nous y apporter ? Vous contenterez-vous d'un rapport annexé qui ne cite pas ces entités possiblement déstabilisatrices ? Vous accommoderez-vous d'un rapport qui ne mentionne pas certains grands groupes financiers pouvant exercer une action prédatrice sur notre BITD ? Nous estimons qu'il est important d'évoquer ce problème noir sur blanc, ainsi que de mentionner les tensions monétaires et leurs risques.