Rappelons pour commencer pourquoi, dans le texte initial, nous proposions de porter l'effort à hauteur de 2 % du PIB – et non du produit national brut (PNB) – à compter de 2025. Tout simplement parce que nous avions retenu les projections de croissance du moment et estimé qu'en fonction de la construction physico-militaire de la LPM, et de sa traduction budgétaire, l'année où serait atteint le taux de 2 % du PIB serait 2025. Or, entre le dépôt du texte en conseil des ministres et son examen par la commission de la défense nationale et des forces armées il y a une quinzaine de jours, Bercy a remis à jour le programme de stabilité et les perspectives de croissance. Les copies, sur le plan militaire et budgétaire, n'ont pas changé entre ces deux moments, mais les projections ont montré que l'assiette du PIB – et c'est plutôt une bonne nouvelle pour la nation française – avait augmenté, ce qui explique ces variations.