Ce qui se joue là n'est pas une bataille de chiffres, c'est la question de nos alliances. Quelle alternative proposez-vous ? Nos compatriotes sont en droit de le savoir. S'agit-il de l'Alliance bolivarienne, souhaitée par Jean-Luc Mélenchon, ou d'une Internationale bisounours, prônée par le groupe GDR – NUPES ? Tout cela n'est pas sérieux !
Nous assumons les alliances que nous avons construites au fil de l'histoire de notre République. Nous assumons le fait d'être une nation cadre au sein de l'Otan. Nous assumons le fait d'avoir une souveraineté, qu'elle passe par la dissuasion, le déploiement de nos forces expéditionnaires ou encore la sécurisation du flanc Est européen. Nous assumons également qu'il faille envoyer des signaux à nos partenaires dans le cadre de cette alliance, non seulement sur le plan opérationnel, avec la présence de nos forces à l'est de la Roumanie, mais aussi sur le plan budgétaire, avec des objectifs qui supposent des efforts soutenus que nous invitons nos partenaires à consentir également, même si nous allons dépasser allégrement les buts fixés. C'est de tout cela qu'il est question dans ce rapport.
Faire croire que la nature de ce signal serait une question rhétorique est une façon pour vous de masquer la réalité : vous êtes animés par un antiaméricanisme primaire…