L'argumentation du ministre a fini de me convaincre que je voterai en faveur de ces amendements. On l'a vu pendant la crise sanitaire, la référence au PIB ne fonctionne pas et, pour les écologistes antiproductivistes que nous sommes, elle constitue une impasse. Le PIB a augmenté quand on a pris en compte le trafic illégal de stupéfiants : que cela dit-il des moyens que nous devons consacrer à notre armée ?
Le rapporteur a cité Casimir ; je m'en tiendrai, pour ma part, à Robert F. Kennedy, qui a dit : « Le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue. » Quant aux excellents arguments déployés par Jean-Louis Bourlanges, notre collègue Lecoq y a répondu : affichons une ambition, faisons-la valoir auprès de nos partenaires – mais cela n'a rien à voir avec le PIB.