J'ai écouté le président Bourlanges : il s'est quand même montré bon camarade pour le ministre ! J'aurais dit la même chose si j'avais considéré qu'il fallait montrer à nos alliés et partenaires que nous étions de bons élèves. Mais ce n'est pas l'objet d'une loi de programmation militaire ! Autant on peut dire, lorsqu'on vote un budget, que celui-ci représente 2 % ou 2,5 % du PIB, autant il semble dangereux de verrouiller les dépenses futures en posant de telles bornes dans une loi de programmation militaire.
Depuis le début de la journée, avec Fabien Roussel et d'autres, nous nous efforçons de vous montrer que, l'important, c'est de répondre aux besoins. Mme Santiago l'a expliqué, les pays proches de l'Ukraine ressentent le besoin et la nécessité de se protéger, ils dépassent donc largement les 2 %, qui ne sont pas un verrou. Nous devons nous en tenir à cette philosophie et dépenser selon les besoins constatés. Communiquer aura du sens lorsque, au moment de voter le budget, nous pourrons dire que les dépenses de défense représentent bien 2 % du PIB. Mais cela n'a pas de sens dans une loi de programmation.