Mes chers collègues, nous accueillons M. Christophe Mauriet, secrétaire général pour l'administration au ministère des armées.
Monsieur le secrétaire général, il s'agit de votre deuxième audition devant notre commission puisque nous avions eu l'honneur de vous recevoir le 12 octobre dernier, une semaine après votre nomination en Conseil des ministres. Je rappelle que, précédemment, depuis 2016, vous occupiez la fonction de directeur des affaires financières du ministère des armées.
Mes chers collègues, le secrétaire général pour l'administration est un acteur central pour ce qui concerne la mise en œuvre de la loi de programmation militaire (LPM) dans l'ensemble des domaines transverses : fonctions financières, ressources humaines, achats hors armement, expertise juridique, accompagnement territorial, immobilier, logement, infrastructures, construction, politique mémorielle et culturelle.
Vous pourrez donc, Monsieur le secrétaire général, pour chacun des domaines mentionnés, nous faire part de votre vision des équilibres du projet de LPM et des transformations attendues.
Vous évoquerez probablement les enjeux liés aux ressources humaines puisque sur les 413 milliards d'euros que représente la LPM, 97 milliards d'euros, soit près d'un quart de la LPM, seront alloués au titre 2.
Les enjeux d'infrastructures sont également importants et nous en connaissons les difficultés liées notamment à la « dette grise » qui s'est accumulée depuis une trentaine d'années.
Enfin, vous mentionnerez probablement les enjeux de modernisation du ministère, fortement orientée vers la simplification, la digitalisation et la subsidiarité de son fonctionnement.
Sur l'ensemble de ces sujets et tous ceux que vous souhaiteriez aborder, Monsieur le secrétaire général, nous serions heureux de connaître non seulement votre analyse quant à l'apport de cette nouvelle loi de programmation militaire, mais également, le cas échéant, vos principaux points de vigilance.
Mes chers collègues, je vous rappelle que cette audition est publique, mais si nous en avons le temps, nous pourrons également débattre à huis clos en fin de séance.
Monsieur le secrétaire général, je vous cède la parole.