Je souscris pleinement à l'idée de renforcer l'accompagnement des allocataires du RSA. Cela implique un suivi personnalisé, pour l'insertion comme pour la formation, sans que soit négligé l'accompagnement social indispensable. Cela concerne notamment ce que l'on appelle les freins périphériques à l'emploi, que ce soit en matière de mobilité, d'hébergement ou de mode de garde des enfants, notamment pour ce qui est des horaires dits atypiques.
Dans le département du Nord, cet accompagnement repose sur le binôme travailleur social et coach emploi, qui démontre tous les jours son efficacité. Pour répondre à la question du financement posée par notre collègue François Ruffin, le premier motif de satisfaction, lorsqu'un allocataire retrouve un emploi, est la dignité et la fierté qu'il retrouve à vivre de son travail ; le second réside dans les marges de manœuvre dégagées pour, à la fois, financer l'accompagnement social et pour améliorer les prestations sociales assurées par le département au profit des concitoyens nécessiteux.
Nombre d'autoentrepreneurs ne parviennent pas à vivre de leur activité et son donc contraints de solliciter le RSA. Comment, selon vous, pourrait-on revoir l'accompagnement de ces personnes pour leur permettre de vivre pleinement de leur travail ou de se réorienter ?