Intervention de Christine Le Nabour

Réunion du mardi 2 mai 2023 à 17h20
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Le Nabour :

Je salue le travail de M. Thibaut Guilluy et la démarche de coconstruction qui a été adoptée avec tous les acteurs. Je peux en attester en tant que vice-présidente de l'Union nationale des missions locales (UNML).

Le chômage a significativement diminué depuis 2017 et le taux d'emploi a retrouvé un niveau inconnu depuis le début des années 1970. Pourtant, nous faisons face à un paradoxe : les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement, tandis que de nombreuses personnes sans emploi peinent à en trouver un. Le réseau France Travail entend transformer profondément notre système pour atteindre le plein emploi et offrir à tous l'autonomie et la dignité par le travail, pour accompagner la réussite de chaque personne et de chaque entreprise, dans tous les territoires. Nous connaissons l'engagement de l'ensemble des acteurs qui œuvrent pour l'inclusion et l'emploi ; les territoires font souvent preuve d'initiative et d'innovation pour trouver des solutions concrètes, mais notre système fonctionne encore trop souvent en silos.

Vous faites le pari de la coopération entre les différents intervenants aux niveaux national, régional, départemental et local. L'objectif est de mieux se connaître et de favoriser le dialogue, de repérer plus efficacement les personnes éloignées de l'emploi pour les accompagner mieux et plus vite vers le travail et l'autonomie, mais aussi d'assister les entreprises qui recrutent.

L'évaluation d'étape de l'accompagnement des jeunes dans le cadre du CEJ par l'Inspection générale des affaires sociales montre que les jeunes et les conseillers plébiscitent les quinze à vingt heures d'activité hebdomadaires. Cela nous servira de modèle pour l'accompagnement des bénéficiaires du RSA.

Vous proposez d'embarquer tout l'écosystème en tenant compte des spécificités des territoires, d'apporter une connaissance collective plus fine des besoins de recrutement, d'offrir des formations adaptées. Enfin, vous proposez que France Travail garantisse que plus aucune personne ne reste sans solution.

Relever le défi du plein emploi ne sera possible que si tous les acteurs membres des gouvernances politiques et opérationnelles jouent le jeu, collectivement, de l'investissement social. Quels sont les impacts positifs de cet investissement social pour l'emploi ?

Pouvez-vous nous préciser les investissements prévus en faveur de la formation et, en particulier, le PIC 2.0 ?

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