Le pastoralisme est en effet fondamental. Outre qu'il est une activité patrimoniale, il contribue à une forme d'aménagement naturel de nos territoires, à la préservation de leur biodiversité et à la prévention des incendies. C'est ce que souligne la note conjointe du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et de la Société botanique de France intitulée « Prévention du risque incendie et biodiversité dans les forêts françaises ». Le pastoralisme est une des solutions pour faire face au risque incendie.
L'amendement vise donc à ce que le Gouvernement remette un rapport relatif aux mesures à mettre en œuvre pour renforcer les expérimentations menées avec les éleveurs pastoraux en matière de gestion du risque incendie, en particulier par le biais du pastoralisme.
Cela me permet de faire le lien avec la question de l'inculture scientifique dans le domaine de la gestion de l'eau. L'eau fonctionne par cycles. Lorsqu'on en extrait, on appauvrit le cycle et les ressources en eau. Mes collègues du fond de la salle pourraient réviser leurs cours de sciences du début du collège ou de la fin de l'école primaire, ce qui leur montrerait qu'un certain nombre de moyens naturels, tels des forêts denses, naturelles et abritant des espèces endémiques, et le pastoralisme permettent de lutter pour la préservation de l'eau. La solution n'est certainement pas la privatisation.