Les incendies de l'année dernière ont montré que les feuillus au sein des peuplements mélangés brûlent moins bien que les résineux qu'ils côtoient, et que leur présence semble ralentir la progression des feux et diminuer leur intensité. Plusieurs études ont montré l'effet bénéfique des mélanges sur les taux de survie aux perturbations. Il ne s'agit évidemment pas de remplacer tous les résineux par des feuillus, mais d'introduire en mélange des feuillus, en accompagnement pour au moins 30 % des tiges, afin d'augmenter la résilience des peuplements. Cet amendement a été travaillé en lien avec l'association Canopée.
Nous avons adopté tout à l'heure, après la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, un amendement en ce sens. Par cohérence, celui-ci a donc toute sa place dans notre texte.