Le cycle de vie d'un arbre est long, celui de la vie d'un massif l'est aussi. C'est dès la plantation qu'il faut tenir compte des conditions de développement de certaines maladies et de l'indispensable adaptation des arbres à des températures qui augmentent plus rapidement qu'aux siècles passés, afin de limiter les risques d'incendie et de soutenir la vitalité des massifs forestiers.
Les bûcherons sont la profession où l'on meurt le plus au travail : du fait du réchauffement climatique, les cimes des arbres sont fragilisées et leur tombent dessus.
Les communes forestières doivent faire face à une tempête silencieuse, qui détruit inexorablement nos forêts : crises sanitaires à répétition, attaques de parasites… C'est notamment le cas dans la région Grand Est avec l'épidémie de scolytes, qui s'étend désormais dans toute la moitié Nord de la France. Les conditions climatiques extrêmes de ces dernières années en France ont engendré de multiples crises sanitaires en forêt. Ces dernières prennent la forme d'une importante prolifération de parasites, insectes et champignons, qui provoquent de sérieux dépérissements dans les peuplements.
Afin que nos futures décisions soient éclairées au mieux, cet amendement vise à demander un rapport du Gouvernement présentant l'analyse prospective des impacts du changement climatique sur les massifs boisés et forestiers, comprenant une simulation des dégâts qui pourraient être causés par les futurs incendies, ainsi qu'un diagnostic des risques liés aux pathogènes, tout en proposant des solutions pour lutter efficacement contre les scolytes notamment.