Ce n'est pas le pesticide, mais la molécule active qui était en cause : l'interdiction des produits n'avait pas précisé que cette dernière était également visée. Je vous avais indiqué que nous finalisions le décret, et que nous faisions également face à un enjeu européen, puisque la production de pesticides avait augmenté chez nos voisins. Ainsi, une partie des produits qui n'étaient plus autorisés en France étaient exportés en Suisse et en Allemagne. Ce combat européen repose notamment sur le règlement Reach et il doit être soutenu par la Commission, afin que certains de nos voisins y participent. Nous poursuivons ce double mouvement. J'en discuterai avec le commissaire M. Thierry Breton dans les jours à venir, au regard de la tentation de repousser ce débat au-delà de 2023 ; or les élections européennes de 2024 risqueraient de le retarder davantage encore.