Aux termes du point 28 du plan « eau », « en cas de dépassement des exigences de qualité fixées pour les eaux destinées à la consommation humaine par un pesticide toujours utilisé, des mesures de gestion permettant de juguler le risque seront mises en place ». Qu'en est-il des pesticides comme les métabolites de chloridazone, identifiés dans l'eau potable d'une vingtaine de communes de ma circonscription dans l'Aisne ? Ce pesticide autorisé durant longtemps et utilisé en toute légalité par nos agriculteurs a été interdit le 1er janvier 2021. Depuis quelques mois, du fait du dépassement du seuil de métabolites, certaines communes telles que Le Thuel ou Merlieux-et-Fouquerolles sont ravitaillées en packs d'eau. La maire de Merlieux s'est vu proposer que sa commune soit raccordée à un réseau voisin pour diluer la présence de ces métabolites ; or cette opération nécessite un investissement de près de 800 000 euros, pour un village de 260 habitants. Comment l'État compte-t-il aider les habitants de ces communes ?