Un plan de gestion de la sécurité sanitaire des eaux (PGSSE) est prévu pour chaque point de captage. Il est d'ailleurs aberrant que nous n'en disposions pas dès à présent. De même, le plan prévoit la fermeture préfectorale des points où des dépassements de seuil sont constatés. Actuellement, 3 000 aires de captage sont fermées compte tenu des niveaux de concentration que vous évoquez.
S'agissant des pesticides et des intrants, le plan compte déjà cinquante-trois mesures. Les mesures 23 à 32 portent sur la qualité de l'eau et prévoient que le plan Écophyto – que nous devons relancer et amplifier en raison du manque de succès qualitatif du précédent – devra être dupliqué dans ces PGSSE.
Nous sommes encore au début de l'histoire des PFAS. Lors du G7 de Sapporo, des ministres du climat ont pour la première fois appelé à se pencher sur cette question, alors que la seule précédente mention internationale de ce sujet remontait à la convention de Stockholm, en 2009, où seules trois catégories de PFAS étaient visées. Les mesures que nous avons lancées en janvier pour approfondir notre connaissance sur ces pesticides et la mission parlementaire qui sera confiée à M. Isaac-Sibille nous permettront d'aller plus loin.