L'échange universitaire n'a rien à voir avec mes affaires en Russie ou ailleurs. À l'époque, j'étais intéressé par la politique ; ayant effectué moi-même un voyage d'un mois aux États-Unis et connaissant le monde russe, il m'est venu l'idée d'organiser des échanges. J'ai écrit à différents responsables politiques, notamment de l'UMP, pour savoir s'ils accepteraient de recevoir de jeunes actifs ou des étudiants russes en fin de parcours pour leur expliquer le fonctionnement du système politique français et leur permettre d'échanger à ce sujet. Il faut se rappeler qu'à l'époque, sous la présidence Sarkozy et le gouvernement Fillon, les relations entre la Russie et la France étaient florissantes. Sans l'écho favorable que j'ai reçu, je n'aurais pas persévéré. Avec peu de moyens – puisque les participants finançaient eux-mêmes leur voyage –, j'ai réussi à monter un agenda de rencontres et de visites sur une dizaine de jours. L'expérience de la délégation s'est bien passée ; cependant…