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Intervention de Charles d'Anjou

Réunion du jeudi 13 avril 2023 à 16h00
Commission d'enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères-États, organisations, entreprises, groupes d'intérêts, personnes privées-visant à influencer ou corrompre des relais d'opinion, des

Charles d'Anjou, président du média Omerta :

J'ai donné une conférence à l'invitation du Cigar Club de Moscou sur la bataille de Marioupol. Après cette conférence, je ne suis pas retourné dans le Donbass. Les éléments rapportés dans la presse sont donc faux : ils font d'ailleurs partie de l'objet de ma plainte à l'encontre de Télérama. Quand j'ai demandé le renouvellement de mes accréditations dans le Donbass pour accompagner Liseron Boudoul, qui est retournée couvrir la fin de la bataille de Marioupol, je suis le seul à qui elles ont été refusées. J'ai la preuve, certifiée par un huissier, que j'ai été interdit de territoire pro-russe pendant trois mois ; et au mois de septembre, lorsque nous avons réalisé notre reportage durant trois semaines, Régis Le Sommier est entré seul au Donbass car je ne pouvais pas y rentrer.

Cette histoire de drones est fausse. Le Cigar Club de Moscou est un groupe de Russes. J'ai été invité pour ma couverture de la bataille de Marioupol car ils souhaitaient en entendre le récit. Je ne suis pas membre du club. Ses activités ne me regardent pas. J'ai simplement donné une conférence. Je n'ai jamais livré de drones.

Les Russes sont souvent dans l'approximation : ils ne sont pas très bien organisés. Me concernant, les choses sont très claires : le journaliste de Télérama n'a aucune preuve de ce qu'il avance. J'ai en revanche toutes les preuves pour le faire condamner.

Le premier article contre Omerta est sorti avant même le lancement du média. Le journaliste qui l'a écrit n'a pas même pu visionner nos trois premiers reportages. Pourquoi ? Les médias qui écrivent sur nous ne sont pas nombreux, mais ils adoptent toujours le même angle : nous serions des agents russes financés par la Russie. Or ils n'en ont pas la moindre preuve. Ce qui les dérange, en réalité, n'est pas tant notre traitement du conflit en Ukraine – nos reportages, que je pourrai vous transmettre, sont factuels – que le choix de se pencher sur des questions liées à la transidentité, choix tout à fait insupportable à ces médias, parce que nous offrons une analyse appuyée par des psychiatres ou des parents d'enfants ayant changé de genre, qui critiquent la manière dont est présenté ce sujet dans le paysage médiatique. Ces médias estiment que certains sujets de société devraient leur être réservés. D'ailleurs, ce n'est jamais le contenu de nos reportages qui est attaqué, mais le fait que Régis Le Sommier ait travaillé pour RT France pendant six mois ainsi que mes activités en Russie – alors que j'en ai également en Ukraine et dans nombre d'autres pays.

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