Ce qui a été dit par la presse est partiellement vrai : Livre noir a connu un développement fulgurant, en recevant des personnalités de tous bords – y compris des députés macronistes comme Mme Bergé.
Je n'ai pas d'implication dans ce média ; je n'en suis pas actionnaire. Contrairement à ce qu'ont prétendu certains journalistes, je n'ai jamais fait de proposition de rachat de Livre noir. Mon seul lien avec ce média est la relation que j'entretiens avec son président. Après avoir passé quinze jours en Ukraine à Jitomir et à Odessa avec ses équipes, il a souhaité réaliser un reportage du côté de la frontière russe. Je l'ai rencontré pour la première fois au mois de mars à Donetsk. Nous sommes devenus amis. La situation interne de Livre noir est en effet compliquée. Par amitié, j'ai voulu l'aider.
Nous n'avons pas partagé de local : quand j'ai créé la société au mois d'août, j'avais besoin d'une adresse en France pour le greffe. Erik Tegnér a gentiment accepté de me donner son adresse personnelle, qui a ensuite été modifiée lors de la création de la société, puisque nous avons désormais des bureaux qui accueillent notre activité et qui sont le siège des deux sociétés à Boulogne.