Mes chers collègues, nous recevons M. Charles d'Anjou, président du média Omerta, en visioconférence, et M. Régis Le Sommier, rédacteur en chef.
Messieurs, je vous remercie d'avoir répondu à notre convocation. Comme vous le savez, notre commission travaille depuis plusieurs mois déjà sur les ingérences de plusieurs puissances étrangères dans la vie politique, économique et auprès des relais d'opinion de notre pays. Elle s'est naturellement concentrée sur certaines zones géographiques hostiles ou soupçonnées d'entretenir des formes d'ingérence, en particulier l'espace anciennement soviétique.
À ce titre, elle s'est intéressée aux ingérences étrangères potentielles ou avérées dans la presse et dans les réseaux sociaux. Le média Omerta que vous dirigez est de création récente. Il est diffusé principalement en ligne, mais il existe également un magazine papier.
Du fait de son titre et de sa ligne éditoriale jugée par certains très proche des positions du régime russe, il suscite des interrogations sur lesquelles nous souhaiterions recueillir vos explications et votre témoignage.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure. »