Des groupes qui sont associés au régime russe commettent des actes d'hostilité contre notre pays tels que des attaques informatiques, des demandes de rançon ou des pillages. L'Assemblée nationale a été victime d'une attaque informatique, certes bénigne, la veille du vote de la proposition de résolution visant à reconnaître l'Holodomor comme génocide. Des hôpitaux français sont régulièrement attaqués, ce qui met en cause la sécurité sanitaire des patients ou entraîne des pertes de chance en matière de soins.
Mon rôle n'est pas de sonder les cœurs et les reins. Avoir des liens économiques avec des régimes contestables comme la Chine ou l'Arabie saoudite – la liste est malheureusement longue – est une chose. C'en est une autre d'aller travailler dans ces pays, de s'y maintenir et d'y vivre. En Russie, les contraintes démocratiques doivent être éloignées des libertés publiques dont vous avez eu l'habitude de jouir en France. Ne vous êtes-vous pas interrogé sur l'équilibre entre le maintien des relations économiques avec la Russie et le fait que votre présence dans ce pays pourrait s'apparenter à une forme de caution, même si ce n'est pas votre volonté ?