Pas uniquement. L'objectif des projets à l'international est d'adosser MIP à des groupes français comme Vinci ou Eiffage, même s'il n'y a encore rien de concret. Quant à Manille, c'est un prospect à ce stade.
Le groupe Vinci vient d'achever la construction de l'autoroute qui relie Moscou à Saint-Pétersbourg. MIP est intéressée par des coopérations internationales, en constituant des joint ventures entre des groupes français. Certes, la période ne le permet pas. Mais nous souhaitons tous qu'il y ait un « après », d'abord parce que cela signifierait le retour de la paix. Le moment venu, il faudra retrouver les coopérations qui existaient auparavant.
J'ai par exemple organisé une coopération avec Suez pour l'élimination des déchets que MIP traitait à Moscou. Quand je dis que je défends les intérêts français, je le prouve. Même si les sanctions conduisent à leur mise entre parenthèses, rien n'indique que les coopérations ne pourront pas reprendre plus tard, dans ce que j'appelle « l'après ».