Je me suis évidemment renseigné quand on m'a fait cette proposition. Les informations que j'ai recueillies sont exactement celles que je viens d'exposer. MIP est une grande entreprise du bâtiment et de travaux publics.
S'agissant des salons, il y a plus d'un an, avant l'invasion de l'Ukraine, vous n'auriez pas posé ce type de question. On ne peut pas reprocher à une grande entreprise comme MIP de participer à des salons dédiés à la construction pour conquérir des marchés ; les entreprises françaises le font aussi. Les salons internationaux sont un moyen de se faire connaître
On surestime MIP, qui n'est pas du tout dans une stratégie de soft power. Elle compte 12 000 salariés qui construisent, bâtissent, et n'ont rien à voir avec la politique fédérale. Le PDG est un ingénieur comme il en existe de nombreux dans le comité exécutif. Ce sont des bâtisseurs et des constructeurs. Ils s'occupent de la construction du métro et rénovent des constructions. Quand j'échange avec mon ami Jean-Louis Borloo, je lui dis qu'ici, ils ont un « Borloo XXL » pour la rénovation des logements sociaux. Ils ne s'occupent pas de politique internationale.
Les renseignements que j'ai obtenus me permettaient d'intégrer cette entreprise sans aucune difficulté. Cela n'a jamais fait l'objet d'observations de la part de nos services de l'ambassade, que je rencontre fréquemment. Cela ne pose aucune difficulté.