Je n'ai jamais rencontré ce problème, aussi loin que je fouille dans mon expérience. Les groupes d'amitié sont souvent le reflet des personnalités qui les président. Selon son président, un groupe d'amitié peut avoir un « encéphalogramme plat », sans aucune activité. Je ne veux pas dénoncer mes anciens petits camarades, mais même le groupe d'amitié France-Russie n'a pas toujours été très dynamique – pour rester élégant. J'ai parlé de René André, car il m'a paru faire un travail formidable de coopération et d'échange.
Comme ministre, je n'ai résolument pas eu à connaître le type de situation que vous évoquez. Ce n'était pas dans mon portefeuille ministériel.
Parmi mes collègues, le plus actif était Thierry Mariani – je sais que vous l'avez auditionné. Il était très présent et effectuait un important, intéressant et passionnant travail d'échange avec la Russie. Tout dépend des présidents de groupe. C'est vrai du groupe d'amitié France-Russie comme de tous les autres. Lorsque les activités sont bien faites, elles s'effectuent en lien avec notre représentation diplomatique – notre ambassade et les ambassadeurs. Ceux-ci jouent tout leur rôle, qui est majeur.
En tout cas, je n'ai pas eu à connaître ce que vous évoquez.