Les concepts et les produits qui répondront aux besoins de la défense dans dix, quinze ou vingt-cinq ans seront issus d'études engagées en amont. De très nombreuses ruptures technologiques sont attendues en matière d'intelligence artificielle, de quantique, d'hypervélocité, ou encore dans le domaine spatial, les fonds marins ou le cyberespace.
Tous les acteurs que nous avons auditionnés avec Vincent Bru dans le cadre de notre rapport d'information sur les stocks de munitions ont mis en avant l'importance de ces études amont. Nous l'avons traduite dans notre proposition n° 13 – Renforcer le soutien public à la recherche-développement – et considérons que le rapport annexé doit aussi en faire mention. Tous les efforts ne doivent certes pas être consentis par l'État, mais il a un grand rôle à jouer dans les investissements, si nous ne voulons pas être distancés à l'avenir.