Je ne reviendrai pas sur l'opportunité ou non de disposer de deux porte-avions, ce serait trop long.
L'amendement porte sur le lancement d'études. Il se trouve que d'ici à 2027, le coût d'un éventuel deuxième porte-avions sera objectivé, notamment pour ce qui concerne les chaudières, avec le lancement du programme prévu par la LPM en cours et les études figurant dans les lois de finances – car le fait que le Charles-de-Gaulle aura un successeur a déjà été débattu par le Parlement. Cela signifie que le Président de la République qui sera élu en 2027 pourra, le cas échéant, décider de construire un deuxième porte-avions.
Inutile donc de lancer de nouvelles études : la direction générale de l'armement et la direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) seront capables d'objectiver les coûts. Néanmoins, pour les raisons de soutenabilité avancées par le rapporteur, un groupe aéronaval me semble suffisant. Avis défavorable.