J'imagine que cela va vous faire sourire, mais cet amendement se distingue des précédents.
Nous réaffirmons, pour notre part, le choix du porte-avions, la France étant une nation-cadre. Par ailleurs, j'ai la chance cette année d'être auditrice de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) au sein de la majeure « Enjeux et stratégies maritimes » ; à ce titre, j'aurai demain une étude de cas sur l'éventualité que la France se dote d'un deuxième porte-avions. Mon amendement vise à ouvrir cette possibilité.
Il y a quelques décennies, la marine nationale comptait trois porte-avions : le Foch, le Clemenceau et l' Arromanches, ce qui lui permettait, en cas d'opérations de maintenance, d'en disposer en permanence d'au moins deux et d'avoir toujours un porte-avions en mer. Les arrêts techniques sont en effet nombreux, notamment pour réaliser les mises aux normes : un porte-avions n'est utilisé qu'entre 65 % et 70 % du temps.