N'oublions pas que la possession d'un porte-avions nous permet aussi d'être une nation-cadre dans un très vaste théâtre d'opérations, le milieu maritime. La France agit aussi au sein d'une coalition, avec ses partenaires.
Certes, Monsieur Roussel, le porte-avions est accompagné de frégates, de sous-marins, de Rafale Marine et autres bâtiments, mais ceux-ci peuvent aussi être chargés de missions parallèles.
M. Bayou estimait que si l'on supprimait le porte-avions, on pourrait construire plusieurs bâtiments d'un autre type pour être présents partout – mais, si vous me pardonnez ce trait d'humour, des milliers de pédalos ne remplaceront jamais un porte-avions ! Ce n'est pas parce qu'on multiplie les bâtiments qu'on est plus efficace.
Par ailleurs, je précise que la sécurité en mer dépend aussi de la surveillance depuis l'espace, associée à une puissance de feu pouvant être mise en œuvre si nécessaire.
Enfin, permettez-moi de signaler une petite incohérence au sein de la NUPES, puisque certains de ses membres, dans d'autres amendements, réclament un deuxième porte-avions.
Avis défavorable.