Nous abordons la partie du rapport consacrée aux contrats opérationnels que l'on donne aux armées. On n'est ni dans le capacitaire, ni dans les principes. La posture est un contrat en tant que tel : elle suppose des moyens d'alerte et d'intervention. Vous avez évidemment raison de soulever la question des planeurs et des missiles hypersoniques : cela renvoie au capacitaire de renseignement, de détection, de radar, d'interception. Mais on ne peut pas créer une posture nouvelle. Cela reviendrait à dire que ni la posture permanente de dissuasion assurée par la force océanique stratégique (FOST) et les forces aériennes stratégiques (FAS), ni la posture permanente de sûreté aérienne ne couvrent cette menace-là. Or elles le font.
Je ne suis pas défavorable à ce que, lorsqu'on abordera la question capacitaire, on indique qu'il importe de muscler nos moyens pour faire face à l'hypervélocité, mais je ne crois vraiment pas qu'il faille créer une nouvelle posture. Je vous invite donc à retirer votre amendement que je suppose d'appel, comme le DN48.