Je tiens à remercier le ministre et notre collègue Natalia Pouzyreff, qui n'ont pas cru nécessaire de faire preuve de goguenardise pour évoquer ce sujet grave.
Face au réchauffement climatique, nous avons la conviction qu'il existe un intérêt général humain. Dans la mesure où toute l'espèce est menacée par le réchauffement global, nous devons – en particulier en tant que membres du P5 – promouvoir l'idée d'une coopération la plus large possible pour faire face à ces catastrophes. Je crois que nous pouvons nous retrouver sur cette idée.
Le réchauffement climatique, avec les catastrophes qu'il engendre, peut être un levier pour revivifier l'ONU, la seule instance à notre disposition pour défendre ce qui serait l'intérêt général de l'espèce humaine. Cela n'exclut absolument pas d'autres formes de coopérations, bilatérales ou régionales. La coopération en Méditerranée, par exemple, que ce soit pour la dépollution ou la lutte contre les incendies, est tout à fait pertinente et mériterait d'être réinvestie, car elle a été un peu négligée ces dernières années.
Je propose de rectifier l'amendement pour tenir compte de la remarque du ministre et d'écrire que la France « propose » la création d'une force d'intervention des Nations unies. Il importe en effet que la France ait un rôle moteur sur cette question.