Vous avez été nombreux, sur tous les bancs, à critiquer la formule « pourvoyeuse de souveraineté ». Elle ne revêt pas le sens que vous lui prêtez mais si elle n'est pas claire, il faut la corriger.
Les États africains nous demandent souvent de les aider à assumer leur souveraineté et à la faire respecter. En l'état, la rédaction n'est pas comprise dans ce sens. L'amendement sous-amendé permettra de clarifier le rôle de la France, qui revient tout simplement à défendre le droit international, qu'il s'agisse des frontières, des zones économiques exclusives ou des eaux territoriales. Pour certains continents, c'est un défi permanent. Avis favorable.