Il tend à améliorer la coordination entre les services de renseignement, grâce au coordonnateur national. Un effort considérable est prévu en faveur de ces services puisque leur budget serait doublé, passant à 1 milliard par an d'ici la fin de la LPM, soit plus de 5 milliards sur la période 2024-2030 – 9 milliards si l'on y ajoute l'enveloppe consacrée à la cybersécurité.
Lors des auditions, nous avons eu du mal à nous faire indiquer comment les budgets seraient alloués aux différents services. Pourriez-vous nous en dire davantage, Monsieur le ministre ?
Nous sommes convaincus de la nécessité d'augmenter les moyens des services de renseignement, mais l'éclatement de leurs missions entre plusieurs institutions doit nous conduire à renforcer encore davantage la coordination dans des domaines comme la cybersécurité ou la lutte contre les influences étrangères. Nos services seront plus efficaces s'ils peuvent partager leurs informations, mutualiser leurs moyens et se répartir les priorités. Il convient par conséquent de renforcer les moyens du coordonnateur national pour qu'il puisse contrer la fâcheuse tendance des services à défendre leur périmètre.
Au passage, pourquoi ne pas créer une mission d'information à ce sujet ?