Le sous-amendement précise que la communication annuelle prévue par l'amendement DN232 peut envisager la suppression de l'opération Sentinelle s'il est démontré qu'elle n'a plus de raison d'être, qu'elle ne remplit plus sa mission ou qu'elle mobilise trop de moyens pour le résultat obtenu.
Les armées sont épuisées par ce dispositif, qui a déjà été revu car il était intenable. Nous nous interrogeons vraiment sur son utilité. La lutte contre le terrorisme ne devrait pas passer par la présence des forces armées sur le territoire national. C'est le rôle du renseignement, auquel un budget important est alloué, mais aussi des opérations extérieures – ainsi qu'en a décidé le Gouvernement – qui bénéficient également de moyens substantiels, et de la police et de la gendarmerie, qui sont chargées d'assurer la sécurité. Pourquoi les armées devraient-elles continuer à participer à cette opération, qui est malheureusement devenue la norme ?