Sur le fond, il est évident que les capacités de simulation sont essentielles. C'était l'enjeu de la reprise des essais décidée dans les années 1990 par le président Chirac. Il s'agit d'une compétence souveraine, qui s'appuie sur des outils technologiques, mais aussi sur de l'ingénierie et sur des ressources humaines remarquables. Elle est pilotée en partie par la direction générale de l'armement (DGA) et, surtout, par la direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Je peux m'engager devant vous sur le fait que nous disposons en matière de simulation et d'essais numériques d'une visibilité sur plusieurs décennies. C'est une prouesse !
En revanche, je doute de l'opportunité d'inscrire un tel objectif dans le rapport annexé. Je ne veux pas introduire de doute concernant nos capacités de dissuasion.
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