Je vous propose de considérer le point de vue de la commission des affaires étrangères : le vrai problème est celui de la dissolution programmée du corps diplomatique. Comment peut-on être une puissance d'équilibre, au singulier ou au pluriel, si le corps diplomatique français, qui a le pedigree que l'on connaît, est progressivement écarté ? L'armée n'interviendra qu'en support et en dernier recours. Le débat gagnerait donc à se tenir ailleurs : comment pouvons-nous être une puissance indépendante et d'équilibres, sans une diplomatie digne de ce nom ?