Vous savez qu'il n'est pas dans mes habitudes d'aller sauver le soldat François. Nous ne nions pas que, pendant de nombreuses années, nous avons toujours voté des budgets de la défense inférieurs aux précédents ; cependant, il est clair – et un certain nombre de groupes présents de longue date dans notre assemblée en conviennent – que nous voulions alors récolter les dividendes de la paix.
Aujourd'hui, en revanche, en raison des nouvelles réalités géopolitiques et des creux capacitaires que nous avons pu constater dans le cadre des différentes missions que nous avons menées, nous doutons que ce projet de LPM puisse répondre assez rapidement aux enjeux et que la trajectoire financière proposée nous permette d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Il n'y a pas d'amplification de l'effort, au regard notamment de l'inflation que nous n'envisagions certes pas si élevée.
Nous nous réjouissons de l'adoption de l'amendement DN925, qui correspond davantage à la réalité s'agissant des 2 %. Nous tenons au respect de cet engagement que nous avons pris dans le cadre de l'Otan et auprès de nos partenaires, car la France doit être fiable.