Ne coupons pas les cheveux en quatre. Il est question à l'article 2 d'un « objectif » – et non d'une obligation – « de porter l'effort national de défense à hauteur de 2 % du PIB à compter de 2025 ». Ce que nous dit le Gouvernement avec son amendement, c'est qu'il tâtonne sur le plan économique : il ne sait pas très bien ce qui va se passer dans les années à venir.
Vous émettez un signal qui n'est pas forcément très bon. On peut laisser l'article 2 en l'état, que l'on atteigne ou non l'objectif de 2 % en 2025. Je ne comprends pas bien l'intérêt de l'amendement du Gouvernement. Ne touchons pas au texte : nous aurons ainsi un horizon plus proche et un chiffre qui, au-delà des critères otaniens, permettra de s'assurer que le budget de la défense n'est pas inférieur à une certaine masse critique.