En matière d'attractivité et de fidélisation, la rémunération n'est naturellement pas à la hauteur des attentes des personnels. Par ailleurs, pour pouvoir attirer des personnels civils, il importe de mettre l'accent sur la communication : nombre de nos concitoyens ignorent encore que le ministère des armées n'est pas exclusivement composé de militaires. Par conséquent, si l'on ne communique pas pour indiquer qu'il existe des personnels civils au sein du ministère des armées, il sera très difficile d'en attirer de nouveaux.
Ensuite, la fidélisation nécessite d'assurer une meilleure stabilité dans les organisations. Malheureusement, les restructurations, désormais appelées transformations, se succèdent depuis 1993. Je pense par exemple à un service qui a été transféré de Dijon à Mérignac. De plus, les lignes directrices de gestion qui ont été mises en place après la loi de transformation de la fonction publique, concernent essentiellement la gestion administrative, alors que les personnels attendaient une visibilité des parcours professionnels pour pouvoir se positionner.
Par ailleurs, nous demandons un équilibre entre les contractuels et les personnels statutaires. Actuellement, nous recrutons de nombreux contractuels par facilité de gestion. Mais ils ne restent pas forcément : de nombreuses démissions sont à déplorer.
Il existait auparavant une formation interne et un dialogue social. Mais ce dernier a disparu avec la mise en place des comités sociaux d'administration. Désormais, l'utilisation du budget nous est présentée, mais c'est à peu près tout.