La mission Sentinelle est assurée par les forces armées et l'équilibre en fonction d'active ou de réserve est « dépendant » des activités courantes. Il n'y a donc pas de prédestination de troupes de réserves pour Sentinelle. C'est bien en fonction du tempo opérationnel que l'on va choisir telle unité d'active ou telle unité de réserve.
Vous avez indiqué ensuite que la volonté d'augmentation des effectifs de réserve ne s'était pas traduite par des réalisations effectives. En 1868, la loi Niel, n'avait pas réussi à obtenir les jours d'activité nécessaires aux troupes de réserve. Deux plus tard, la France devait faire face à un drame national. Nous devons conserver cet exemple historique en mémoire.
Enfin, l'effort de doublement porte sur les réserves opérationnelles. Le véritable levier multiplicateur d'efficacité concerne les unités élémentaires. Les réservistes citoyens sont aujourd'hui au nombre de 4 000. Ce nombre pourra augmenter, mais de manière marginale. En réalité, au-delà également des compléments individuels, le doublement de la réserve opérationnelle ne sera possible que si nous créons des unités de la taille de la flottille, de la section, de la compagnie et du bataillon.