Il existe un lien naturel entre le SNU et la Garde nationale, dans la mesure où je considère que le SNU est un tremplin vers un engagement civil ou militaire. De fait, certains des jeunes qui suivent un parcours de cohésion seront forcément attirés par un engagement. Si celui-ci est militaire, je suis prêt à les accueillir au sein de la Garde nationale. Au-delà du SNU, je pense également que plus l'on plante tôt la graine de l'engagement dans l'esprit de nos jeunes, plus la récolte sera bonne. Ainsi, la notion d'engagement doit faire partie de l'éducation à donner. Les parents et l'éducation nationale ont naturellement un rôle particulier à jouer. Il s'agit d'un travail de longue haleine, qui nécessite du temps et de la constance, en mobilisant l'ensemble des acteurs, tant le champ est protéiforme.
Ensuite, vous avez évoqué l'élargissement de la Garde nationale, en prenant des exemples pertinents, notamment la SNSM. À l'heure actuelle, je ne peux pas envisager d'étendre indéfiniment mon périmètre dans la mesure où la Garde nationale n'a pas encore atteint l'âge adulte. La voie que vous décrivez devra peut-être être explorée, mais il est trop tôt pour l'emprunter. En outre, des travaux interministériels vont se poursuivre au sujet du périmètre de l'engagement, pour mieux fédérer les différentes formes de réserve. Il ne faut pas aller trop vite et laisser ce travail se réaliser.