L'article 14 de la LPM prévoit effectivement d'augmenter le seuil de cinq à huit jours selon la taille de l'entreprise, pour le porter à dix jours. Cette plus-value véritable pour les armées ne pourra s'accomplir que de manière pédagogique, mais un des rôles essentiels du secrétariat général de la Garde nationale est de convaincre que cet effort est gagnant-gagnant. Tout le monde s'y retrouvera, notamment l'entreprise : le réserviste qui effectue des périodes de réserve avec l'active acquiert des compétences, un savoir-faire et un savoir-être qui seront utiles lorsqu'il regagnera son poste. De fait, les entreprises avec lesquelles nous signons des conventions nous indiquent ainsi que les réservistes leur apportent énormément.
Ensuite, il importe de laisser le temps faire son œuvre. La police nationale, qui dispose d'une réserve opérationnelle depuis le 24 janvier 2022, fonctionne déjà sur la base d'une période de dix jours. Il est donc normal de vouloir harmoniser les bonnes pratiques existantes et de redonner de la cohérence à l'ensemble des réserves.