Au nom du groupe Renaissance, je souhaite exprimer notre soutien aux objectifs ambitieux mais réalistes fixés par cette nouvelle LPM et la DGA. Ce réalisme dans nos cibles capacitaires est primordial pour respecter à l'euro près cette nouvelle LPM, ce que nous sommes déjà parvenus à réaliser lors de la précédente LPM. Ces volumes d'armement sont également gages d'efficacité car ils sont ancrés dans les réalités de la guerre moderne et ils répondent à la nécessité de faire face aux nouvelles menaces, notamment le retour de la guerre de haute intensité, tout en prenant en compte les réalités du marché et de notre filière industrielle de défense
Grâce à notre BITD, aux PME, ETI et start-ups innovantes qui composent industrie de défense, nous pourrons pleinement relever les défis capacitaires. Il est donc nécessaire que ces acteurs soient inclus et renforcés par les grands chantiers à venir. À ce titre, j'ai posé au ministre des armées lors de son audition devant notre commission la question de l'inclusion de l'ensemble de ce tissu industriel compétent et innovant aux grands travaux d'armement prévus par la LPM.
La France regorge de start-ups et de PME innovantes qu'il nous faut accompagner, préparer et développer pour qu'elles mettent au service de la nation la qualité de leur savoir-faire et participent à l'excellence de notre industrie de défense. Le ministre des armées a répondu qu'il partage cette volonté de connecter les PME aux grands chantiers de la défense.
Le rôle du ministère et du DGA est essentiel pour assurer l'inclusion des PME dans notre filière industrielle de défense. Je sais que vous partagez cette volonté, comme l'illustre votre carrière de directeur de plusieurs PME ainsi que votre expérience de directeur de l'AID. Pouvez-vous nous détailler la manière dont vous envisagez d'inclure davantage les PME et start-ups innovantes dans les défis industriels ambitieux portés par cette nouvelle LPM ?