Puisque vous m'avez tendu la perche, madame la rapporteure pour avis, je tiens à préciser que je suis cette question attentivement. L'année dernière, sous la précédente législature, j'avais visité trois de nos bases au Niger, au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Je suis retourné en Côte d'Ivoire récemment, avec Mme la présidente de l'Assemblée nationale, ainsi que plusieurs collègues, et j'ai pu mesurer que des changements très importants avaient été engagés.
Pour résumer la démarche de façon extrêmement sommaire, je dirai ceci : alors que certains considéraient qu'il fallait fermer nos bases, nous avons choisi de les ouvrir, c'est-à-dire d'engager une coopération beaucoup plus égalitaire, une interpénétration beaucoup plus forte avec les pays concernés. Cet effort doit être poursuivi et théorisé. Cela ne s'improvise pas. Il me semble donc, madame Sebaihi, que votre souhait a été entendu et que vous pourriez retirer votre amendement car beaucoup d'entre nous n'ont pas envie de voter contre.