Dans la sous-partie du rapport annexé intitulée « Une France puissance solidaire et partenaire de souveraineté », plus précisément à l'alinéa 19, la France est définie comme « pourvoyeuse de sécurité et de souveraineté » et menant une « diplomatie de puissance d'équilibres ». Non seulement cette formulation n'a que peu de sens, mais elle relève d'une conception de la France comme gendarme du monde, visant à défendre la sécurité et la souveraineté des autres États, sans tenir compte de nos alliances et de nos intérêts. Notre vision, au contraire, est celle d'une France dont la politique a pour boussole la défense de sa propre souveraineté.
De plus, la formulation présente la souveraineté, au même titre que la sécurité, comme un bien que l'on confère. Il serait plus approprié de parler de défendre la souveraineté et d'assurer la sécurité.
L'amendement AE41 vise donc à remplacer la formulation par celle, plus neutre, de « puissance souveraine », rappelant la primauté de la défense de la nation, des Français et de nos intérêts par rapport à un rôle de police internationale.