Votre amendement m'a fait penser à la formule du général de Gaulle qui, dans son discours du 16 septembre 1959, parlait du peuple français, de Dunkerque à Tamanrasset. Il y proposait trois options : la francisation, l'association ou la sécession. Cette réflexion est intéressante au moment où l'un de vos collègues vient de remporter une brillante victoire en Polynésie et s'oriente dans une voie différente. Plus sérieusement, ceux qui emploient le terme d'outre-mer ne le font pas dans l'intention de hiérarchiser les territoires mais pour marquer leurs spécificités. Là est la différence entre ceux qui refusent cette expression, comme vous, et ceux qui l'acceptent.