Le Cifa, créé en 2014, constitue un outil d'autoassurance, d'autant plus pertinent que nos forêts doivent faire face à la rapidité du changement climatique. L'article 37 va dans le bon sens : il élargit son bénéfice au risque incendie et porte le montant des dépôts autorisés à 5 000 euros par hectare de forêt après cinq années de détention.
L'obligation de souscrire une assurance incendie sur l'ensemble du domaine forestier concerné aurait pour effet de restreindre les conditions d'accès à ce dispositif et pourrait conduire certains propriétaires forestiers à y renoncer. Or l'objectif est bien de rendre cet outil plus attractif et non l'inverse.
Avis défavorable.