S'il n'est pas possible de faire pousser plusieurs essences sur certains sols, peut-être cela signifie-t-il que la forêt n'est pas adaptée à ce milieu et qu'il faut en revenir à une lande ou à un autre type d'espace protégé. Il faut en tout cas se rapprocher autant que possible du modèle naturel pour atteindre le seuil de 30 % d'espaces naturels protégés, pour préserver la biodiversité, – dont, dois-je le rappeler, nous dépendons tous – et pour déployer une stratégie d'adaptation au changement climatique, auquel les monocultures ne seront de toute façon pas capables de résister, comme nous l'avons constaté cet été. Nous devons donc privilégier la diversification des essences. À ce titre, il me paraît parfaitement naturel d'imposer le respect d'un seuil minimal de 30 % pour accéder aux aides publiques, comme nous le proposons.