Avec votre autorisation, je défendrai en même temps l'amendement n° 452 . Pour atteindre l'objectif de 30 % d'espaces protégés en France fixé dans les accords de la COP15 et sur lequel nous nous accordons tous, nous devrons inclure nos forêts dans ce quota. Pour ce faire, nous devons adopter des modèles de développement permettant aux forêts de devenir des lieux d'accueil de la biodiversité et de stocker du carbone. Nous devons donc nous inscrire dans une stratégie permettant à la fois de lutter contre le changement climatique et de préserver la biodiversité, ce qui suppose d'appliquer des solutions fondées sur la nature, donc de se rapprocher de ce qui existe dans la nature. Or les forêts de monoculture n'ont jamais prospéré dans la nature. Si des sols ne sont pas adaptés à certaines essences, il faut y implanter d'autres arbres afin de diversifier les cultures. Aucun sol n'est adapté à une seule essence, pas plus qu'on ne trouve de paysages naturels constitués d'un seul type d'arbre : cela n'existe tout simplement pas.