…vous auriez pu le noter au passage.
J'en viens à notre préconisation d'instaurer une journée de sensibilisation au moins une fois tous les trois ans. Si nous avons retenu cette périodicité, c'est d'abord parce qu'elle permet d'avoir au moins une à deux formations au cours d'un cycle, ce qui est suffisamment fréquent pour que ce soit faisable et que les apports puissent être mis à jour. Une autre raison est qu'il n'y a actuellement qu'une formation dont le contenu, le nombre d'heures et la fréquence ne sont pas définis. Ce n'est pas ainsi que l'on arrive à transformer une société.
Vous avez raison de dire que cette sensibilisation devrait être permanente et intégrée, mais, lors du débat sur l'amendement n° 140 , on nous a opposé que cela transformerait le système éducatif, ce qui serait problématique. À mon avis, le problème est plutôt de léguer à nos enfants un monde où la température se sera élevée de 3, 4 ou 6 degrés et de les laisser gérer cette dette climatique. Le minimum serait de leur donner des outils pour réparer ce que leurs aînés ont complètement détruit.