Je continue donc à faire de la pédagogie : ce qui manque, c'est une culture commune du risque, qu'il soit climatique ou lié aux incendies. Vos propres rangs, madame la ministre déléguée, ont tout à l'heure défendu des amendements – je pense notamment à ceux de Mme Brulebois – visant à préciser le contenu des apprentissages relatifs à la lutte contre l'incendie, censés faire connaître aux gens l'attitude à adopter – par exemple, doit-on rester à l'intérieur de sa maison ou au contraire en sortir ? La culture du risque est donc une question centrale.
Le fait qu'un seul enseignement soit prévu sur ce sujet au cours de la scolarité, et qu'il ne soit défini ni en termes d'horaires ni en termes de contenu, ne rendra pas la population capable d'affronter les risques.