Vous avez conscience de la cohérence de notre position. Nous ne cessons de le dire sur ces bancs depuis maintenant six ans : en Corse, nous sommes face à une situation particulière qu'il est difficile de traiter avec des lois générales. Nous n'avons rien contre une loi générale qui garantisse l'égalité des citoyens. Mais cette égalité, quelquefois, n'est atteignable que par une adaptation à des situations particulières ; c'est ce que nous essayons de faire désespérément.
Je veux le répéter ici devant l'Assemblée nationale : en Corse, il y a une situation particulière, qu'on le veuille ou non, eu égard à un certain nombre d'éléments géographiques, historiques et culturels qu'il convient de prendre en compte, non pour affaiblir la France mais, au contraire, pour l'enrichir de sa diversité. Telle est notre position et je l'affirme de nouveau ici.